Après la dernière augmentation du taux d'occupation d'un travailleur engagé à temps partiel, le temps de travail théorique n'a pas été adapté par erreur dans le système de saisie des temps de l'employeuse. Le travailleur n'a donc pas fourni le temps de travail théorique convenu de 40 heures par semaine. Indépendamment de cela, il a reçu de l'employeuse le salaire correspondant à une charge de travail de 40 heures par semaine. L'employeuse a remarqué l'erreur dans le système de saisie du temps de travail et a convoqué le travailleur à un entretien. Lors de cet entretien, l'employé a admis qu'il était au courant depuis un certain temps de l'erreur dans le système de saisie des temps. L'employeuse a alors résilié sans préavis le contrat de travail de l'employé.

La recourante conteste le fait que l'instance inférieure ait considéré que le licenciement prononcé à l'encontre de l'intimé n'était pas justifié. Selon elle, l'intimé n'a pas découvert l'erreur pendant un an et demi et, même dans les trois mois qui ont suivi sa découverte, on aurait pu raisonnablement attendre de lui qu'il signale l'erreur. Les arguments de la recourante visent en substance à donner plus de poids à...