L'intimé a fait valoir qu'il n'avait pris que les quatre semaines de vacances convenues selon le contrat de travail, alors qu'il avait droit à cinq semaines de vacances par an selon la convention collective de travail (CCT) applicable (non contestée) dans le secteur suisse de l'isolation (Isolsuisse). En ce qui concerne la prise des vacances, l'instance inférieure a apprécié comme moyen de preuve les listes mensuelles et les rapports hebdomadaires de la recourante. Il a considéré que la force de conviction de ces listes était considérablement réduite, étant donné qu'elles n'étaient pas datées et qu'elles avaient très vraisemblablement été établies a posteriori, voire même seulement pour être utilisées dans la présente procédure. Le Tribunal fédéral a suivi l'instance inférieure sur ce point et a rejeté le recours.

Le deuxième point soulevé concernait l'indemnisation accordée pour les heures supplémentaires. Les deux parties ont argumenté sous le titre « heures supplémentaires » avec des temps de conduite. Elles étaient en désaccord sur la manière d'en tenir compte dans le temps de travail. Selon le Tribunal fédéral, la recourante objectait à juste titre que le temps de...