Résumé : le recourant a conclu un contrat de travail de durée indéterminée avec l’intimée. Les parties ont convenu d’une période d’essai de trois mois. Pendant la période d’essai, l’intimée a résilié le contrat de travail.

Le contrat de travail de durée indéterminée peut être résilié par chacune des parties en respectant le délai de congé légal ou contractuel (art. 335 al. 1 CO). La liberté en matière de résiliation trouve toutefois ses limites dans l’interdiction de l’abus. Le congé n’est abusif que s’il est donné pour certains motifs prohibés, énoncés à l’art. 336 CO (cette énumération n’étant pas exhaustive). 

Le recourant considère que le caractère abusif du licenciement résulte d’une violation du devoir d’assistance. Il fait valoir que son supérieur hiérarchique ne se serait pas conformé aux règles d’hygiène relatives au Covid en vigueur à l’époque et qu’il n’aurait pas adapté son comportement social à celles-ci. Le recourant aurait informé le directeur de l’intimée par courriel et par téléphone du manque de conscience des règles d’hygiène de son supérieur. L’intimée l’aurait alors licencié. 

Le Tribunal fédéral a nié...